Les biographies

André-Marie Ampère
André-Marie Ampère

Ampère André-Marie. Né en 1775 à Lyon, mort en 1836. Mathématicien et physicien français. On raconte que dès son plus jeune âge il commença à lire l’Encyclopédie de Diderot et qu’il était capable d’en réciter plusieurs articles par cœur. Il étudia notamment, avec succès, les phénomènes électriques et électromagnétiques. On lui doit l’invention du galvanomètre et de l’électro-aimant (en collaboration avec son compatriote François Arago). Ampère fut sans conteste l’un des plus brillants savants de son époque. L’Ampère (A) est l’unité d’intensité du courant électrique.


John Bardeen
Bardeen John. Né en 1908 à Madison, mort en 1991. Physicien américain. Après une brillante carrière académique, il rejoignit le célèbre centre de recherches de la Bell Telephone Laboratories, où il découvrit en 1947 l’effet transistor et inventa avec ses collègues W. Brattain et W. Shockley, en 1948, le premier transistor fonctionnel. Cette découverte fondamentale marque le début de l’électronique moderne. Bardeen réalisa également, à partir du milieu des années 50, d’importants travaux théoriques sur les propriétés de la matière et en particulier sur la supraconductivité (à très basse température, la résistivité de certains métaux devient quasi nulle). Considéré comme l’un des plus importants savants du XXème siècle, il reçut deux fois le Prix Nobel de physique, en 1956 et en 1972.

Niels Henrik Bohr

Bohr Niels Henrik. Né en 1885 à Copenhague, mort en 1962. Physicien danois. Docteur en physique en 1911, il se rend à Cambridge pour travailler dans le laboratoire du célèbre Ernest Rutherford. En 1913, N. Bohr apporte une contribution décisive à la physique atomique : le modèle dit « planétaire », dans lequel il introduit la notion quantique de discontinuité. Les électrons, affirme-t-il, gravitent autour du noyau sur certaines orbites particulières et seulement sur ces orbites, à la manière des planètes autour du soleil. Grâce à lui, la théorie atomique quitte la physique newtonienne pour entrer dans la physique quantique, celle de l’infiniment petit et de l’ultra-rapide. N. Bohr est récompensé par le Prix Nobel de physique en 1922. Pendant la seconde Guerre mondiale, il s’exila aux Etats-Unis. Après la guerre, N. Bohr se fit le défenseur d’une utilisation civile (et pacifique) de l’énergie atomique.


Boole George

Boole George. Né en 1815 à Lincoln, mort en 1864. Mathématicien et logicien anglais. Autodidacte d’origine modeste, ses premières publications dans des journaux scientifiques lui valurent d’être nommé professeur, à trente ans, au Queens College de Cork. Il élabora, à partir de 1850, une logique mathé-matique moderne et l’algèbre qui porte son nom. Toute l’électronique logique, y compris l’informatique, repose à la base sur la logique booléenne. Pour l’anecdote, Boole avait épousé une nièce de Sir George Everest (1790 – 1866), chef de la mission cartographique en Inde, qui donna son nom à la montagne…


Charles Augustin de Coulomb

Coulomb Charles Augustin de. Né en 1736 à Angoulême, mort en 1806 à Paris. Physicien et mécanicien français. Il vérifia en 1785 la loi qui porte son nom, selon laquelle les forces d’attraction et de répulsion électriques sont en raison inverse du carré de la distance. Le Coulomb (C) est l’unité de charge électrique, correspondant à la quantité d’électricité transportée en 1 seconde par un courant de 1 Ampère.


Michael Faraday

Faraday Michael. Né en 1791 à Newington, mort en 1867. Physicien et chimiste anglais. Il découvrit le benzène et mena d’importants travaux sur la liquéfaction des gaz. Il découvrit l’induction électromagnétique et le diamagnétisme (propriété de certaines substances, comme le quartz, le charbon…, qui possèdent une susceptibilité magnétique constante et négative). La cage de Faraday est une enceinte métallique fermée qui fait écran aux actions électrostatiques. Le Farad (F) est l’unité de mesure de la capacité d’un condensateur électrique.


Heinrich Hertz

Hertz Heinrich. Né en 1857 à Hambourg, mort en 1894 à Bonn. Physicien allemand, il est surtout connu pour ses travaux théoriques sur l’effet photoélectrique (expérience de Hertz, en 1887) et sur les ondes électromagnétiques. Le Hertz (Hz) est l’unité de mesure de la fréquence.

 


James Prescott Joule

Joule James Prescott. Né en 1818 près de Manchester, mort en 1889. Physicien anglais. Il détermina l’équivalent mécanique de la calorie et le principe, fondamental, de conservation de l’énergie mécanique. La loi de Joule, en électricité, énonce que la puissance P dissipée dans une résistance R est égale au produit de R par le carré de l’intensité I du courant. Le joule(J) est l’unité de quantité de chaleur.


Gustav Robert Kirchhoff

Kirchhoff Gustav Robert. Né en 1824 à Königsberg, mort en 1887 à Berlin. Physicien allemand. Il est l’inventeur, avec Bunsen, du spectroscope et de l’analyse spectrale. Il fut ainsi le premier à expliquer le spectre du soleil. En électricité, il détermina les lois générales des courants dérivés (lois de Kirchhoff, ou lois des noeuds), dans le prolongement des travaux de son compatriote G. S. Ohm.


Pierre Simon Laplace

Laplace Pierre Simon, marquis de. Né en 1749 à Beaumont-en-Auge, mort en 1827 à Paris. Astronome, mathématicien et physicien français. Laplace fut l’un des plus remarquables savants de son époque et il se distingua dans de nombreux domaines : aussi bien en mathématiques pures, en mécanique céleste, qu’en chimie et en physique. Ses travaux sur l’électromagnétisme lui permirent de mettre en évidence, notamment, la force qui porte son nom.


Georg Simon Ohm

Ohm Georg Simon. Né en 1789 à Erlangen, mort en 1854 à Munich. Physicien allemand. Il énonça en 1827 la très célèbre loi qui porte son nom, et qui établit une relation remarquable entre la tension, le courant et la résistance dans un circuit électrique. L’Ohm est l’unité de mesure de la résistance électrique.


 

James Clerk Maxwell

Maxwell James Clerk. Né en 1831 à Edimbourg (Ecosse), mort en 1879 à Cambridge. Mathématicien et physicien écossais. Orphelin de mère à huit ans, J. C. Maxwell fut un génie précoce, qui s’intéressa très tôt aux mathématiques et à toutes les matières scientifiques. L’importance de ses travaux sur l’électricité et les champs magnétiques est absolument fondamentale. Les équations de Maxwell marquent une étape décisive dans la compréhension des phénomènes liés à l’électricité et placent leur auteur au même rang que Galilée ou Newton.


Joseph John Thomson

Thomson Joseph John. Né en 1856 près de Manchester, mort en 1940. Physicien anglais. J. J. Thomson passa pour ainsi dire la plus grande partie de sa vie à Cambridge. C’est en 1896 qu’il réalisa ce qui demeure sa plus belle contribution à la science : la découverte de l’électron. La déviation des rayons lumineux dans un tube cathodique par des champs magnétiques l’amena à conclure que ces rayons étaient des flux d’électrons, c’est-à-dire de la matière formée de minuscules particules chargées d’électricité négative. J. J. Thomson imagina alors le modèle atomique nommé plum pudding (seul un sujet britannique pouvait proposer un nom pareil). Dans ce modèle, l’atome consistait en une enveloppe positive sphérique, contenant des charges négatives, enfoncées comme dans un pudding. Ce modèle, appétissant mais imparfait, fut remplacé quelques années plus tard par celui de N. Bohr. J.J. Thomson reçut le Prix Nobel de physique en 1906.


Alessandro Volta

Volta Alessandro, comte. Né en 1745 à Côme, mort en 1827. Physicien italien. Il s’intéressa aux phénomènes électriques et inventa en 1800 la première pile électrique, capable de produire du courant continu. Cette « pile » était constituée d’un entassement de couples métalliques cuivre zinc en contact direct, les couples étant séparés par des feuilles de carton humide. Le Volt(V) est l’unité de mesure de la différence de potentiel (d.d.p.), ou tension.


James Watt

Watt James. Né en 1736 à Greenock, mort en 1819. Ingénieur anglais. Il inventa et fit breveter la première machine à vapeur, en 1769, ouvrant ainsi la voie à la Révolution industrielle. Le Watt (W) est l’unité de mesure de la puissance d’un système énergétique. Dans le cas particulier de la puissance dite « apparente » d’un transformateur, on utilise le Volt-Ampère (VA).